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Chevaux Minorquins : "un vrai bonheur"

Article paru dans ambiancedusudest.com sur notre élevage de Chevaux Minorquins, Les Crins Noirs.

Article Ambiance du Sud Est
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Peut être que les chevaux de -pure race minorquine » ne vous évoquent rien. Pourtant, vous en connaissez au moins un, fièrement dressé sur ses pattes arrière : Tornado, le, destrier noir de Zorro. Issus de l’île espagnole de Minorque, ces chevaux sont rares : deux mille environ dans toute l’Europe. Parmi la centaine d’animaux en France, Rose Chamboissier en possède trois.



Ventisque, Xaueta et Auca sont les trois juments « extraordinaires » de Rose Chamboissier. Trois animaux que la jeune femme et son compagnon sont allés chercher aux Baléares, deux ans après avoir eu un coup de foudre pour la race minorquine, connue notamment pour sa couleur noire et ses bôts (levades sur les pattes postérieures). L’achat d’un cheval est un pas important, pas question de se précipiter pour le franchir.


Rose s’y est longuement préparée : « Je me suis renseignée sur internet, j’ai étudié à fond les caractéristiques de la race. Ensuite, direction les Baléares, pour une première prise de contact grâce à un ami éleveur qui nous très bien accompagnés », souligne cette passionnée. Elle poursuit : « Avant de choisir un cheval, il faut le voir, l’approcher.

Ça ne se discute pas, c’est une relation qui s’installe. Nous avons vu plusieurs chevaux avant Ventisque. Avec elle, nous avons eu un véritable échange. » Avant de quitter Minorque, passage obligé chez le vétérinaire et vérification du « stud-book », le registre qui répertorie la naissance et les ascendants de chaque équidé.

Tous les animaux sont pucés. Les chevaux de « pure race minorquine » font partie des chevaux ibériques, et sont une race à part entière. En France, ils ne sont présents que chez quelques éleveurs professionnels et particuliers, notamment dans les Vosges, le Sud-Ouest ou... chez Rose !

« Les minorquins ne sont que deux mille », souligne-telle, « il faut faire perdurer cette race. C’est très important pour Minorque et pour tous les passionnés ! » Les passionnés, à l’image de Rose, décrivent leurs chevaux chéris comme vaillants et rustiques, impressionnants, certes, mais une fois montés, dociles et respectueux, très proches de l’homme. Les minorquins sont réputés pour leurs bôts, les levades sur leurs pattes arrière, indissociables des fêtes de la Saint-Jean à Minorque. « Ils ont un très bon équilibre, témoigne Rose, ils sont souples et agiles. Quand ils se mettent debout, c’est magnifique ! »


Rose, qui élève ses juments arrivées en 2009 et 2011 en plus de sa riche vie professionnelle, souligne qu’il faut compter deux ou trois ans pour les éduquer, pour ne pas les brusquer et prendre le temps de les faire travailler en main et à pied. Ventisque, la plus âgée des trois juments, accepte désormais le cavalier, les trois allures – pas, trot, galop – et l’arrêt . Beaucoup de travail, mais qui permet à Rose de « s’évader, de décompresser du travail » et qui porte ses fruits, comme elle a pu le constater avec un dresseur professionnel venu visiter son élevage : « Il a fait une démonstration extraordinaire en faisant avancer son cheval avec seulement de petits gestes, sans contrainte et avec une grande complicité ».


Complicité avec le cavalier, vivacité d’esprit, mais aussi sabot sûr (ils sont habitués aux chemins escarpés) et confort pour celui qui les monte, autant de qualités propres aux chevaux minorquins et qui en font, pour Rose, « un vrai régal, un vrai bonheur ».


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